Dominique Louvel
Passionnée de contes, d’histoires fantastiques et de romans de science-fiction, j’adore écrire les histoires que j’ai envie de lire. Ce qui m’inspire, ce sont les ambiances, ce que je peux observer de la société qui m’entoure, les personnes comme les événements. Par exemple, pour ce conte, je voulais un récit qui nous aide à mieux accepter les forces de vie dont nous sommes les jouets. Pour cela, le personnage devait être à l’extérieur du décor et de l’action. Pour autant, il est l’étincelle qui fait démarrer le récit et l’artefact qui résout le mystère. Il est pris pour un objet mais il est bien humain avec ses doutes, ses peurs, ses joies… J’exerce actuellement en tant que psychologue sociale et du travail en libéral. Le lien avec les contes est une évidence pour moi. Dans les deux situations, on s’exprime par la symbolique, les métaphores. En tant que conteuse ou auteure, je m’adresse à un public plus large que la psychologue. Ce public ne se pose pas forcement de questions sur lui-même, il ne cherche pas la transformation, le changement. Et pourtant, les histoires sont des sources de compréhension de notre humanité. J’ai eu l’occasion de préparer une conférence qui avait pour thème : La mémoire et les contes. Cela m’a appris que les histoires que l’on trouve dans les contes produisent de nombreux bénéfices, certains sont même visibles dans le cerveau. Par exemple, des études de neuropsychologie montrent qu’il existe une « signature du fantastique dans le cerveau ». C’est-à-dire que le cerveau émet une onde (appelée onde N400) lorsqu’il entend un élément fantastique. Selon les chercheurs, les éléments contre-intuitifs introduits dans une histoire favoriserait l’apprentissage parce qu’il nous surprennent. Il y a bien d’autre bénéfices aux contes et je serais ravie d’échanger sur ce thème. L’essentiel de mon activité consiste à faire de la prévention santé avec l’association Brain Up, des bilans de compétences avec Opyxis, de l’analyse des pratiques professionnelles avec Points de repère et recevoir individuellement des personnes en difficulté au travail ou à l’école. D’autre part, je suis également conseillère municipale et bénévole à la bibliothèque de mon village, Quéménéven.
Bibliographie :
Mon tout dernier conte (en attente d’édition) :
« Mais où est passé le soleil ? 4 saisons pour 4 dragons »
Voilà un étrange voyage qui vous transportera aux pays des dragons,
ces forces de la nature qui accompagnent les saisons.
Parfois, on doit prendre des risques, aller à l’aventure, sans quoi,
rien ne bouge, rien ne se passe… et le soleil s’en va…
Pour le retrouver, la marionnette doit traverser 4 saisons, dans 4 pays et affronter 4 dragons.
Rien ne se passe comme elle le pensait : elle est dirigée dans cette histoire par des forces qui la dépassent.
Le récit est écrit et conté à la première personne.
Mes livres édités :
Mon premier ouvrage est un livre illustré « conte à tout âge » qui s’intitule :
« Village en quête de tranquillité cherche tueur de dragon » :
Aux alentours du petit village de Mouhamaime, vivent deux dragons qui sont l’opposé l’un de l’autre. Pour faire court, un est plutôt optimiste, il aime tout et tout le monde, l’autre est plutôt négatif et déteste tout ce qui existe.
Ils se battent sans arrêt et font beaucoup de dégâts. Les habitants du village veulent donc s’en débarrasser. Ils passent une annonce sur le p’tit coin.com. Plusieurs personnages, plus bizarres les uns que les autres vont répondre, ou pas, à l’annonce.
Le second est un ouvrage de science-fiction : « Que savent les chenilles des papillons ? » qui part du postulat qu’une chenille ignore peut-être qu’elle deviendra papillon. Inversement, on sait que le papillon garde des souvenirs de sa période chenille.
Dans ce livre, trois récits se suivent mais ne se ressemble pas, chacun avec ses propres questionnements existentiels et spirituels, avec sa propre narration. Le lecteur suit l’aventure de Mathieu Stibyé, scientifique chanceux qui va faire d’extraordinaires découvertes et qui voyagera à travers d’autres dimensions qui le bousculent, en écho aux interrogations du lecteur.
Loin de vouloir convaincre ou démontrer une vérité, le texte cherche simplement à apporter une des visions possibles du lien qui existe entre l’humain et sa véritable nature, son essence, son unicité universelle.
En plus des ouvrages édités, j’ai écrit plusieurs contes que je raconte avec mon Kamishibaï :
– Grégoire n’aime pas les histoires (à partir de 6/7 ans)
– le roi des nuages qui pleurait sans arrêt (à partir de 4/5 ans)
– histoires de sorcières et de dragons qui sont en illustrations (à partir de 10/11 ans)
– la suite de « Que savent les chenilles des papillons » en cours d’écriture…