merveilleuse florence au pays des chimères !
Rien ne va plus dans la cité sous dôme de Cocagnia depuis le meurtre sanglant de l’artiste Gladys Gold, chanteuse dans un cabaret. Pour l’inspecteur Isaac Palmer, c’est le début d’une enquête complexe qui l’obligera à repenser sa vocation et faire des choix pour élucider ce crime. En parallèle arrive en ville Physalis Morrigan, apprentie mécanicienne qui ignore qu’elle est au cœur d’un complot. Elle aussi de son côté enquêtera et découvrira un passé méconnu, des secrets inavouables, ses origines intimes.
Véritable météorite dans le paysage littéraire quimperois, aussi dynamique que sympathique, Florence la sémillante a fait les choses en grand. Autrice d’un roman avoisinant les 600 pages parues en juin 2020, elle n’a pas ménagé sa peine pour défendre son œuvre en se faisant connaître auprès des associations littéraires et/ou dédiées aux univers imaginaires, participant à de nombreux salons littéraires, pendant les mois estivaux. Dans un style fluide et visuel, parfois peut-être un peu trop descriptif, lectrices et lecteurs suivent les aventures de Physalis, sa relation avec Solan, le mystère qui les entoure, la ville de Cocagnia siège de la DK compagnie obscure société dirigée par un despote, au terrible dessein.
Merveilleuses Chimères est un thriller Steampunk fantastique dans lequel Florence fait subir à son héroïne moultes rebondissements qui surprendront le lectorat.
Un petit bémol persiste, qui n’est pas du fait de l’autrice mais de sa maison d’édition qui a laissé de large espace entre les paragraphes dans chaque chapitre, comptabilisant ainsi le livre à 600 pages là où il aurait pu en faire 200 de moins et soulager nos poignets lors de la lecture du soir. Souhaitons à cette jeune autrice une belle carrière littéraire, mon petit doigt me dit que Florence se balade actuellement en terre de fantasy médiévale…